Un article avait été publié par Shmuel Trigano et Max Benhamou, qui avait pour objectif d’alerter les dirigeants de l’Etat juif sur les risques réels de ratage de la Alya des Juifs de France qui « connaît une baisse significative après avoir connu une croissance rapide». Ces deux éminents personnages ont eu le courage et la franchise d’exprimer ce que pensent les juifs de France en général et ce que subissent les olim français en particulier. Ils ne peuvent en aucun cas être soupçonnés de nuire à la réputation d’Israël, bien au contraire, ils sont tous deux connus pour défendre les intérêts de l’Etat juif, et c’est cela même qui leur confère le droit de pointer les dysfonctionnements qui empoisonnent et compliquent l’intégration les olim, déçoivent et découragent les plus engagés d’entre eux.
Le choix des juifs français pour Israël
Les juifs originaires de France sont-ils les bienvenus en Israël? Je le pense, je l’espère, mais alors si oui, pourquoi leur infliger tant de tracasseries administratives. Si tous les présidents israéliens, tous les ministres, ont appelé les juifs de France à réaliser leur alya, exceptés certains courants qui tendent à critiquer la alya, il faut noter que les juifs de France exercent leur libre arbitre, et n’obéissent à aucun mot d’ordre, même lorsque c’est un premier ministre israélien qui les invite à venir vivre sur la terre de nos ancêtres.
On se souvient encore des déclarations tonitruantes du Premier ministre Arik Sharon et tout récemment celles de Benjamin Netanyaou qui a réitéré ces appels insistants. Beaucoup de juifs français n’avaient pas attendu ces invitations. Plusieurs familles ont fait le pas après s’y être préparées, pendant un à deux ans
Des communautés entières se sont exilées. Certes les causes invoquées sont à la fois l’antisémitisme et l’insécurité qui en découle. Alors des familles entières ont quitté le pays de leur naissance, leur entreprise, leur métier, l’école de leurs enfants, leur maison. Ils ont tout quitté pour Israël. Ils ont écouté les promesses des délégués de l’Agence Juive .Mais arrivés en Israël, beaucoup sont confrontés aux complications bureaucratiques. Ils ne sont plus des « olim »; ils deviennent des immigrés, qui tentent de s’intégrer, mais découvrent de grandes difficultés. Les institutions qui se sont beaucoup développées pour faciliter l’intégration des juifs d’Union Soviétique, n’offrent pas les mêmes possibilités d’adaptation aux juifs venus de France.
Les juifs de France ont compris depuis longtemps que la Alya ne peut plus être l’illusion souvent brossée d’un voyage Paris-Tel Aviv, ou Marseille- Tel Aviv, les mois des vacances d’été, agrémentées d’un accueil enchanteur à l’aéroport Ben Gourion, avec des drapeaux bleus et blancs, des chansons et des danses haloutsiques, des distributions de friandises, de cadeaux, voire d’un panier social Passé cela, ils sont livrés à eux-mêmes. Ce n’est pas cela que les juifs français attendent. La plupart d’entre eux ont déjà vécu ou connu l’exil avec leurs parents lorsqu’ils quittèrent leur pays natal, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc pour rejoindre la France.
L’urgence à venir
Lorsque les « pieds noirs » sont arrivés en métropole, ils se sentaient non désirés, mal aimés. Le logement, le travail leur étaient refusés. Les médias caricaturaient cette communauté « colorée, bigarrée, bruyante » (sous entendue « orientale »), Mais leur situation s’est nettement améliorée lorsque le Général de Gaulle a créé un ministère des rapatriés qui a regroupé tous les services de nature à mieux accompagner les rapatriés. C’est peut-être le modèle que le gouvernement d’Israël devrait suivre à propos des olim de France. Mettre en place un ministère ou un secrétariat d’état essentiellement dévolu aux Olim de France serait une bonne décision, salutaire, nécessaire.`
Comme Shmuel Trigano et Max Benhamou, je soutiens que la situation des juifs en France est devenue telle que plusieurs familles éprouvent le besoin de partir ailleurs pour se sentir mieux et offrir à leurs enfants un destin plus serein. Plusieurs facteurs les y contraignent, la violence antisémite, la détestation d’Israël, les projets européens d’interdire l’abattage rituel, qui constitue entre autres, le principal apport financier des institutions chargées de la vie juive.
Malgré toutes les mesures prises par les gouvernements français qui se sont succédé, malgré les engagements des différents présidents, qui affirment leur volonté de lutter contre l’antisémitisme, pour « garder leurs citoyens de confession juive », l’antisémitisme a encore de beaux jours devant lui. Il continuera de prospérer tant que sera occulté ce qu’on nomme « le nouvel antisémitisme » commis essentiellement par des individus de tous âges, d’origine africaine ou nord-africaine, qui se recommandent de l’Islam, et qui influencés par la propagande islamo gauchiste, veulent « venger les enfants palestiniens ».
Alors que nous le dénonçons depuis plus de 18 ans, il semble que certains observateurs, journalistes ou personnalités politiques découvrent encore aujourd’hui ce « nouvel antisémitisme », tout en refusant de le nommer explicitement et d’en désigner la source, la cause et les auteurs.
Cers derniers, mois, le BNVCA a collaboré avec plusieurs médias nationaux ou internationaux, de la presse écrite, parlée ou télévisée, qui ont décidé de réaliser des reportages sur ce qu’ils ont tous improprement appelé l' »alya interieure ». Ils ont pu recueillir les témoignages poignants des familles juives qui ont décidé de fuir l’insécurité antisémite environnante. Insultées, menacées, agressées, parce que juives, elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir s’exiler des communes ou des quartiers devenues peu sûrs pour elles, notamment en raison de l’activisme palestiniste de ces élus qui, abusant de leur mandat, s’emploient à appeler au boycott d’Israël ou à faire l’apologie du terrorisme en soutenant imprudemment les prisonniers et les terroristes palestiniens.
Il faut être lucide, les juifs n’occupent plus la même place dans le pays, et l’un des dangers qui les guette c’est la propension de jeunes juifs à se convertir à l’Islam, non pas par amour d’un homme ou d’une femme, mais par amour de cette religion. Ce nouveau phénomène touche tous les milieux, y compris des familles pratiquantes, même des enfants qui fréquentent des écoles juives.
Pour toutes ces raisons, plus que jamais, à court ou moyen terme, les juifs de France devront quitter l’Europe en général et la France en particulier. Le déplacement des populations juives à l’intérieur de l’hexagone, ne va constituer qu’une étape.
Il sera intéressant d’observer la situation qui est en train de se dérouler à Sarcelles. Cette ville phare, dans laquelle la communauté juive vivait heureuse comme si elle se trouvait à Bné Brak ou dans un quartier de Jérusalem a été marquée par les violences antijuives de juillet 2014. Les différents maires lui ont tous témoigné intérêt et amitié. Après le départ volontaire de François Pupponi, c’est un maire communiste, Annie Perronet, qui a été élu, dont les engagements palestinistes risqueront d’accentuer l’insécurité antijuive et conduire les familles Sarcelloises à s’en aller aussi. Cette cité symbole du judaïsme français se transforme sous nos yeux.
Certaines associations étrangères l’ont compris, j’ai été contacté par une organisation américaine qui, consciente de la situation des juifs de France, disposerait d’un nombre important de cartes vertes, destinées à ceux qui voudraient s’installer aux USA.
Les tribulations des juifs français
En fait si les juifs de France choisissent Israël c’est essentiellement parce qu’ils sont juifs et que pour eux sionisme et judaïsme devraient se confondre. Il appartient donc aux gouvernants d’Israël de se pencher sur ce phénomène. Il ne suffit pas d’appeler les juifs à venir en Israël comme le font les « sionistes ». Il faut aujourd’hui et sans délai tout mettre en œuvre pour faciliter cette immigration. Cela commence par un meilleur accueil des Français. L’intégration ne doit plus « être un processus long et parsemé de difficultés ». Il n’y a aucune raison à cela. Israël état moderne, à la pointe de l’innovation de la technologie, de l’invention, de la médecine, doit œuvrer pour modifier certaines structures paralysantes de son système administratif et introduire autant que faire se peut le français dans les administrations comme cela se fait pour le russe ou l’arabe, y compris dans les notices des médicaments
Pour étayer notre analyse, on peut s’appuyer sur des chiffres. Pour ma part, je me réfère plutôt au vécu de chacune des personnes elles-mêmes, à leur quotidien, Une fois arrivé sur le sol israélien, le « olé » est livré à lui-même et l’Agence Juive se dégage de toute responsabilité. Ces nouveaux immigrants français ont le sentiment d’*être perçus comme des gens illettrés, incultes, indésirables. Ils constatent qu’ils ne bénéficient pas des mêmes avantages, sociaux ou politiques. Les diplômes français ne sont pas reconnus par Israël. Pourtant chacun sait que les médecins, français, les dentistes, les chirurgiens, les juristes, les avocats, les ingénieurs, les intellectuels, et tous autres spécialistes sont classés parmi les meilleurs du monde.
Un médecin, un dentiste sont autorisés à exercer leur art, sans validation, mais seulement s’ils le font bénévolement. N’est-ce pas injuste et incorrect?
Par ailleurs, le système de santé israélien est tel que lorsque vous voulez un rendez-vous, vous devez vous adresser à la caisse à laquelle vous adhérez (klali, Maccabi, Mehouhedet…). Vous devez passer par son serveur téléphonique vocal. Ce serveur vocal vous répondra si vous comprenez l’Hébreu, le Russe, l’Arabe, ou l’Anglais. Mais pas le Français. Il en est de même si vous voulez louer un véhicule automobile. Le problème persiste même dans les villes à forte immigration française, comme Netanya, Jérusalem, Tel Aviv, Ashdod, Ashkelon, Raanana, Bat Yam. Le « olé » se trouve confronté à une administration complexe, archaïque. Certains la qualifient de kafkaienne, d’autres la trouvent empreinte du système sovieto-anglo-saxon. L’être humain ne devient plus qu’un numéro, celui de la « téoudat zéout ». Il est difficile pour un juif européen, et un français notamment, de n’être plus qu’un numéro. Par ailleurs, en cas de contentieux, aucune possibilité de s’adresser à un supérieur hiérarchique, chef de service, directeur, voire à un député. Il ressent sa situation comme discriminatoire, il s’interroge à juste titre sur le fait que cette administration ne s’adapte pas aussi à lui, comme elle le fait pour les Russes, ou les Arabes.
Inaptitudes, et refus des équivalences
L’aberration de ces administrations que je qualifie de système sovieto-anglo-saxon est palpable. Aussi, pour identifier et recenser les problèmes auxquels sont confrontés les olim de France, j’ai décidé d’ouvrir un bureau à Netanya chargé de recueillir les doléances de ces nouveaux israéliens venus de France.
Parmi les difficultés rencontrées par les requérants on retrouve les prix de l’immobilier qui sont si élevés qu’un nouvel immigrant ne peut prétendre acquérir un appartement, même en vendant sa maison, son bien France s’il en possède un.
Ne pouvant exercer leur métier, ou obtenir un travail, ces Olim doivent poursuivre leur activité avec la France, ou se faire embaucher par ceux qui pratiquent le Forex pour assurer une « parnassa » pour leur famille.
Je pourrais citer plusieurs autres obstacles. Contrairement à ce qu’on nous déclare, la règle n’est pas la même pour tous. Si cela était, comment comprendre que les Vénézuéliens, les Italiens recevaient l’équivalence de leur permis de conduire sans passer d’examen, alors que cette disposition était refusée aux français? Avant que la chose ne soit régularisée pour eux, plusieurs « olim de France» étaient contraints de conduire sans permis car souvent recalés par les examinateurs, afin de se déplacer ou aller travailler. D’après les doléances recueillies, il apparait que, de façon scandaleuse, ils étaient pratiquement « rackettés » par les auto-écoles qui leur réclamaient des dessous de table pour faire avancer leur dossier, obtenir une convocation. Ce qui les contraignait à prendre encore plus de cours de conduite onéreux.
Dans ce dossier aberrant de l’équivalence du permis de conduire, j’ai profité de mon lien de parenté et d’amitié avec Meyer Habib et de sa proximité avec Mr Netanyahu pour qu’il développe l’argument suivant qui l’a convaincu , et que je posais en ces termes« Pouvez expliquer pourquoi un conducteur apte pendant un an à conduire un véhicule de location se présente au volant de sa voiture devant l’examinateur qui le recale et qu’il s’en retourne en conduisant de nouveau sa voiture dans tout le pays. » Aujourd’hui l’équivalence du permis est enfin acquise, mais pourquoi tant de disparités? Comment expliquer qu’un chauffeur qui a exercé plus de 15 ans en France pour la RATP se voie refuser l’équivalence en Israël? Pourquoi refuser cette équivalence à ceux qui ont dépassé 3 ans de présence en Israël, ou à ceux qui ont au moins 2 fois raté leur examen qu’ils n’auraient jamais dû passer. Cette règle est infondée. De plus, la taxe réclamée au olé pour obtenir son permis israélien, diffère de façon surprenante et inéquitable. Certains paient 40 shekels, d’autres 180 ou 200 shekels et personne n’est en mesure de vous donner le motif de ces inégalités. Il faudra encore œuvrer afin que le touriste ou le « olé » , qui détient une carte d’handicapé délivrée en France, ne soit plus condamné à payer une contravention de 1000 shekels quand il a garé son véhicule sur un emplacement réservé, auquel son état devrait lui donner droit. Le policier israélien refuse toujours de reconnaitre la validité de ce document français. A croire que le olé français handicapé est miraculeusement guéri en arrivant en Terre Sainte.
Sur le plan du dossier de la Santé, les Français ne comprennent pas les longs délais imposés pour des examens médicaux. Ils s’en plaignent. Alors que certains membres du Ministère de l’Intégration reprochent aux olim de France d’être des « assistés », peut-être faudrait-il ainsi « assister » tous les patients israéliens?
Quoi qu’on dise, il est clair que les Français contribuent aussi au développement socio-économique d’Israël. Ils apportent avec eux une autre façon de vivre, le luxe, la fête, leur culture, l’ambition d’une vie de qualité, dans ce pays qu’ils ont toujours idéalisé. Leurs enfants grandissent et servent aussi dans Tsahal. Vite intégrés, ce sont les enfants qui deviennent les interprètes de leurs parents. Nombreux, parmi les retraités, ne coûtent rien à la société israélienne. Que peut-on leur reprocher ? De remplir les synagogues et les restaurants cashers plutôt que les discothèques ou les boucheries de porc. Ils sont en majorité des électeurs qui votent pour les partis de droite, cela peut ne pas plaire, mais c’est ainsi et la démocratie israélienne doit l’accepter et la société israélienne s’en accommoder.
Le Olé français admire Israël, Il reconnait les sacrifices faits par les pionniers pour construire et défendre le pays et l’amener à la place qu’il tient aujourd’hui dans le monde. Il sait d’autant mieux ce qu’il leur doit que plusieurs membres de sa famille, précurseurs, y ont participé. Il est souvent reproché aux français de ne pas s’organiser politiquement comme l’ont fait les Russes. Cela s’explique aisément. Les Russes sont arrivés en masse avec tous leurs intellectuels et tous leurs cadres,
Ce n’est pas le cas des Français, dont les intellectuels, professeurs, ingénieurs, étudiants, médecins juristes, penseurs les plus éminents, etc qui pourraient émigrer et représenter cette communauté en sont simplement empêchés du fait qu’Israël ne reconnaît ni leurs diplômes ni leurs qualifications. Je persiste à penser que l’arrivée des juifs français constitue une richesse pour l’Etat d’Israël, richesse culturelle, cultuelle, intellectuelle, scientifique économique, et fidèle aux idéaux du sionisme et du judaïsme.
La déception, le risque
Le risque de « yerida » (retour en France) dû à des mesures tatillonnes, inutiles et rébarbatives, voire insensées, serait catastrophique pour ces familles, certes, mais surtout pour Israël. Israël est un pays où il fait bon vivre aussi, et les français candidats à la réalisation de leur projet d’installation en Eretz, ne doit plus être entravé par des mesures devenues archaïques, surtout dans ce pays qui se modernise tous les jours à la mode occidentale.
Le développement de la citoyenneté en général, et pour le citoyen originaire de France en particulier, doit suivre celui de ce pays à la pointe de la science, de la technologie, de la médecine, mais qui paraît encore en retrait tant sur le plan social que sur le plan de la santé, ou des services les plus communs (déficit d’énergie, coupures fréquentes de courant), et pour tout ce qui touche au service public (postes et communication, transports…) Comment concevoir qu’un pays capable d’envoyer des satellites, des cosmonautes, dans l’espace, comment admettre qu’un société qui crée des « start up » extraordinairement inventives, comment comprendre qu’un pays à la pointe du progrès médical, scientifique, etc, n’améliore pas ses structures administratives de service public les plus élémentaires?
Le dossier du logement
Dans leur imaginaire des israéliens pensent que les olim de France sont riches, très riches. Ceux-là ne sont qu’une minorité. Les autres, n’ont pas les moyens d’acheter leur maison. Ils peuvent juste payer leur loyer qui reste aussi très élevé. Alors si l’Etat d’Israël veut favoriser la Alya dont on parle, il se doit de prendre des mesures qui ont été employées dans les années 60 -70. A l’époque l’Etat octroyait à tout immigrant un appartement. Cette disposition si elle est mise en œuvre, influera sur l’immobilier, sera de nature à faire baisser le prix des logements et ainsi avantagera tout autant les foyers israéliens qui pourront eux aussi accéder progressivement à la propriété. Parmi les doléances recueillies, figure aussi les complications bancaires, et l’impossibilité de retirer des Euros ou d’effectuer facilement des versements et virements.
La Ville de Netanya reste la destination préférée des francophones, peut-être parce qu’elle bénéficie de structures qui accompagnent les olim. C’est le cas du CASIFAN dont les bénévoles se dévouent pour accompagner ces nouveaux arrivants qui ne parlent pas couramment l’hébreu. L’Etat se doit de développer ce type de structures pour qu’elles deviennent l’interface entre les administrations et les familles.
Espoirs et confiance.
Je reste persuadé que le bon sens des décideurs et des législateurs israéliens aura raison des lourdeurs bureaucratiques obsolètes et d’un autre temps. Nous souhaitons que sans délai l’Etat d’Israël entende ces doléances, remédie à ces dysfonctionnements, et débloque tous les obstacles signalés. La alya des juifs de France ne peut être comparée à aucune autre. Elle a ses particularités, ses exigences, sa spécificité, il faut en tenir compte. Les équivalences, toutes les équivalences certificats, diplômes, infirmiers, médecins, dentistes et toutes autres spécialités devront être délivrés aux « olim de France » avant leur départ.
Les vérifications d’authenticité de ces certificats peuvent être aisément effectuées en France et contrôlées par les représentants d’Israël (ambassadeur, consul), en coordination avec les institutions et les administrations françaises (ministères, universités, préfectures )
C’est la condition d’une Alya consentie et réussie. L’Etat d’Israël a le devoir de résoudre sans délai ces problèmes au risque de rater l’occasion d’une Alya volontaire historique. Cette vérité, les dirigeants d’Israël doivent la regarder en face et la traiter dans l’intérêt d’Israël et du peuple juif. Il y a peu de choses à modifier ajuster, réformer, et améliorer. Mais il faut s’y employer de suite pour ne pas “rater l’alya des français” Ceux-ci ne sont pas des numéros et leur alya ne se mesure pas en statistiques .Tous ne pourront partir, mais que ceux qui font le pas soient assurés d’être bien reçus et mieux accompagnés.
La Marche du Peuple Juif se poursuit inéluctablement. Elle peut et doit se réaliser sans trop d’épreuves pour les candidats qui aspirent à accomplir leur Montée dans la mesure où l’Etat d’Israël et ses citoyens manifestent plus d’intérêt pour cette Alya venue de France.