Le discours de Mahmoud Abbas a fait un flop à l’ONU. Celui qui verse des salaires aux tueurs d’Israéliens n’avait pourtant pas lésiné pour disqualifier Israël « Nous n’avons plus de partenaire israélien à qui parler ». Alors que lui, versant des salaires à ceux qui font couler le sang juif s’auto désigne en « partenaire de paix ». Un gros coup de bluff qui n’a pas été suivi.
Son discours survenait le lendemain de celui du Premier ministre israélien.
Yaïr Lapid a posé comme seule condition à l’établissement d’un état palestinien, que les israéliens puissent sortir dans la rue sans risquer de se faire assassiner à la hache ou à la barre de fer et que les alertes aux lancements de roquettes cessent. Une définition a minima de la paix. Mahmoud Abbas n’a pas relevé le défi de la paix possible, mais a botté en touche. Disqualifiant Israël comme interlocuteur possible, il martela à la tribune « apartheid ». Comme précédemment, lorsqu’il martelait « génocide », en 2014, 2012, 2008 et finalement presque chaque année. Aussi, n’est-ce pas sans surprise que l’on découvre après des décennies de « génocide » que le « peuple palestinien » compte 14 millions de personnes. Soit en 74 ans, une population multipliée par 20. Un record mondial, de surcroît pour un peuple dit « génocidé ». Avec « 50 Holocaustes », devenus dans ce discours « 50 massacres » une population en croissance exponentielle. Si la France avait elle aussi subi de tels « génocides » depuis 1948, sa population aujourd’hui serait de 960 Millions d’habitants.
La stratégie mise à jour.
Avec cette histoire de génocide, annoncé comme perpétré, de surcroît, et quelle aubaine, par des juifs, la victimisation des « réfugiés palestiniens » a connu un succès mondial. Aucun autre « réfugié » n’est l’objet de tant d’attention médiatique, ni bien sûr de subventions. La femme d’Arafat peut en témoigner, elle qui percevait une allocation mensuelle de 100 000 dollars/mois durant son séjour à Paris. La fortune de feu Arafat a été classée sixième au classement mondial des plus grandes fortunes de Forbes en 2003. Pas mal pour le leader de réfugiés si miséreux. Cette histoire de génocide bien installée, de nouvelles déclinaisons ont été rendues possibles. En tête, bien sûr le célébrissime « apartheid », dont les officines des BDS, relais de propagande, ont fait leur nouveau cheval de bataille. On notera qu’ils ont l’honnêteté de préciser « Palestine de la Mer au Jourdain » indiquant clairement que l’objectif n’est pas un état palestinien à côté d’un état israélien, mais à sa place.
Apartheid
Lorsque Mahmoud Abbas parle d’apartheid, il sait de quoi il parle. Pas un juif dans la zone sous gouvernance palestinienne où des panneaux rappellent que tout juif pénétrant dans cette zone met sa vie en danger. Qui ne souvient de l’image des bouchers de Ramallah, les mains sanguinolentes après avoir éviscéré deux soldats israéliens égarés, et la foule acclamant ses « héros ». Il y a bien sûr l’encouragement à tuer des israéliens par les salaires versés à chaque tueur de juifs ou à sa famille. Plus qu’un simple encouragement, c’est une véritable incitation au meurtre. Ainsi se définit la forme extrême de l’apartheid, qui n’est plus de la séparation de populations, mais l’appel à l’élimination d’une population. La dame de 84 ans tuée à Holon, à coups de barres de fer, par un arabe du coin, est l’illustration la plus récente de l’apartheid à la mode Mahmoud Abbas, sans parler des pierres jetées sur les véhicules et autobus, non pas des cailloux, mais des pierres faites pour tuer. Comme les armes saisies jour après jour dans des opérations de Tsahal qui, parfois, font des morts. Car, comme dans tous les pays du monde les trafiquants d’armes sont poursuivis, arrêtés et parfois, tués. Mais Israël n’a pas le droit de chercher à se défendre, Israël doit voir ses citoyens se faire tuer sans réagir. Israël doit accepter les roquettes lancées à l’aveugle sur le territoire israélien. Car Israël est coupable : d’exister.
Et, bien sûr, Shireen Abu Akleh
En moyenne 50 journalistes sont tués chaque année, dont certains en zones de guerre. Ce qu’on appelle les « risques du métier ». La journaliste, qui passait son temps à charger Israël, a changé les choses. Du Président des Etats-Unis, Joe Biden, qui a reçu la famille à la plainte déposée devant la Cour Internationale de justice de La Haye, rien n’est suffisant pour pouvoir accuser Israël de meurtre, que certains précisent même :« prémédité ». Qu’elle ait été tuée au cours d’un échange de tirs très nourris n’excuse rien, il faut qu’Israël soit coupable. Le journaliste Nijjar Ijbaria tué dans sa voiture par quelque palestinien n’a aucune importance, on ne peut accuser Israël, sa mort n’intéresse personne. Deux poids, deux mesures, double standard, quel que soit le nom, l’essentiel est de toujours pouvoir accuser Israël. D’ailleurs, il n’y a pas de morts en Syrie, ni au Mali, ni en Afghanistan et en Iran il n’y a pas de pendaison, ni de femmes tuées à cause de mèches de cheveux visibles. Tout cela est sans véritables conséquences, la seule chose qui importe c’est de pouvoir accuser Israël.
Quand le conflit va, tout va. Surtout pour quelques-uns
Les subventions venues du monde entier durant tant d’années auraient dû changer la vie des « réfugiés palestiniens ». Pourtant, les immeubles et les infrastructures restent en piteux état. Où est allée « l’aide humanitaire » donnée par des pays qui ont oublié de contrôler l’utilisation de ces fonds. En fait, Abbas est estimé à plus de 450 millions de dollars aujourd’hui, dont son luxueux jet privé de 50 millions de dollars et son dernier palais de 2,7 hectares avec deux héliports. Arafat, lui, valait environ 300 millions de dollars à sa mort. De là, on pourrait envisager que ces « leaders », indéboulonnables, si peu friands de démocratie et d’élections, peuvent avoir certains intérêts à faire durer le conflit. Ce qui permettrait d’expliquer le dernier discours, qualifié de « délirant » par l’Ambassadeur d’Israël à l’ONU
Pourquoi les « Palestiniens » sont-ils si précieux ?
40 morts dans un attentat en Afghanistan font l’objet d’un entrefilet, tandis qu’un « jeune Palestinien », touché par une balle en caoutchouc, bouleverse le monde. Pourquoi ? Parce que les « Palestiniens » ont seuls, avec leur statut héréditaire de réfugiés, le privilège de pouvoir faire accuser Israël tous les jours, jour après jour, depuis 74 ans. Alors même si Mahmoud Abbas a fait un discours de propagande éhontée, on l’écoute parce que lui seul est celui qui verse des salaires aux tueurs de juifs. Et ça, cela fait avaler toutes les couleuvres.
* Un extrait de cet article d’Evelyne Gougenheim a été publié par le BNVCA le 28/09/2022.