Les Israéliens chrétiens sont une minorité dans une minorité. Comptant pour environ 2% de la population totale, environ les trois quarts d’entre eux sont arabes. S’ils sont relativement peu pratiquants, ils tiennent à leur particularisme, qui les fait balancer entre leur appartenance à la nation arabe et leur envie de modernité israélienne.
Plus libres que leurs églises toujours conditionnées par leur organisation pré-israélienne, qui étend leurs diocèses jusqu’aux pays voisins, les Chrétiens arabes israéliens ne se sentent guère concernés par leurs divisions et leur réticence à s’accommoder de la réalité de l’Etat juif.
Et le paysage chrétien d’Israël continue à évoluer, avec l’arrivée d’immigrants et de travailleurs étrangers chrétiens, mais également avec l’émergence d’un nouveau mouvement identitaire araméen, qui croit à une véritable intégration.