En anglais, c’est la communauté « gay ». En Israël, l’homophonie de l’hébreu lui a permis de se déterminer en communauté « fière » (« guéé » ou « guéa« ). Cet attribut a fait beaucoup pour la cohésion de la multiplicité des catégories d’identité sexuelle et de genre, que regroupe l’acronyme – qui existe aussi en hébreu – de LGBT et auquel on ajoute encore d’autres initiales.
En Israël, où la tradition et le statut personnel sont des éléments de la définition et de l’appartenance à une collectivité, la communauté gay est également un modèle en réduction de la société, traversée par les mêmes distinctions identitaires – religieux, laïque, arabe, juif, homme, femme, etc. – qui s’ajoutent à ses sous-catégories propres. Tout ce que cela implique d’inclusion, de revendication, ou d’exclusion, mêlé à son propre agenda, se retrouve au sein de la communauté LGBT, et interpelle à sa façon, le modèle sociétal israélien.