La haine enseignée à l’école palestinienne

L’homme ne naît pas haineux, il le devient. Par jalousie, par frustration, par ressentiment. Mais aussi par l’éducation, par la culture, par l’imitation du comportement de son prochain. Il peut le devenir également grâce aux efforts conscients de son environnement : famille, école, institution religieuse, structure étatique. On parlera dans ce cas d’endoctrinement. Pour P.-A. Taguieff,

« Il s’agit donc de faire croire, par l’usage d’arguments susceptibles de modifier ou de renforcer certains schémas explicatifs et certaines représentations, en un discours dissimulant sa nature partisane et camouflant ses objectifs réels […].« L’endoctrineur fait la leçon en vue d’instituer des systèmes de représentations dont la fonction est d’exclure tout autre comportement politique que celui qui est désiré par le donneur de leçon. En ce sens l’endoctrinement est une forme de conditionnement des mentalités, dont la visée est de faire percevoir comme autant d’évidences indubitables les prénotions et préjugés permettant à la fois de fonder, définir et instaurer les conduites allant «dans le bon sens». D’où le statut de manipulateur de l’endoctrineur: car lui seul sait précisément, par «arrière-pensées», ce que les récepteurs de la leçon vont devoir en conclure, sans connaître quant à eux les règles de son efficience ni ses objectifs véritables »[1].

Dans ce texte, Taguieff donne un exemple concret : l’endoctrinement antisioniste qui est fondée sur un ensemble de procédés inculqués par des moyens déjà analysés en amont de ce livre. Par exemple, l’un des succès de l’endoctrinement antisioniste réside dans l’inculcation dans l’esprit de l’homo credulus (l’expression est du philosophe du langage G.-E. Sarfati)[2] ce que le même Georges-Elia Sarfati appelle de «nouvelles équations efficaces »[3]

« Sionisme=nazisme », « sionisme=racisme », « sionisme=colonialisme ou impérialisme »

Or — et que les lecteurs avisés pardonnent la répétition — le sionisme est un mouvement idéologico-politique qui s’est formé au XIX siècle comme une aspiration du peuple juif à l’autodétermination et comme réponse à l’antisémitisme européen. Le sionisme est avant tout un mouvement national de renaissance politique, économique et national des Juifs en Israël. Le sionisme est aussi un mouvement politique qui, selon le philosophe Mosès Hess devait être l’expression du destin collectif des Juifs dans leur État, fondé sur les exigences du droit et de la justice sociale[4].

 

On pourrait dire que comme le sionisme ne concerne que le destin d’un seul peuple, il n’est pas étonnant que la méconnaissance en soit générale. Après tout, pourquoi s’intéresser à l’histoire juive en particulier ? Seulement, il se trouve que cette histoire, ce peuple et aujourd’hui l’État d’Israël, occupent les pages des journaux plus que n’importe quel autre pays au monde, hantent la plupart des résolutions internationales de l’ONU, obsèdent les idéologues antisémites européens et ceux du monde arabo-musulman. Elle obsède aussi les voisins directs de l’État d’Israël, qui rêvent très officiellement de la disparition d’Israël et du départ de tous les Israéliens, lorsque ce n’est pas de l’extermination de tous les Juifs (pour le Hamas, c’est un but déclaré) de leur terre. Officiellement, dans les discours adressés aux tiers européens, les représentants de l’Autorité palestinienne prononcent les discours conventionnels attendus sur l’aspiration à la paix, mais sur le terrain, ses leaders continuent la tradition instaurée par Yasser Arafat : financer tout acte part terroriste qui enlève une vie juive. Et comme ses actes sont fort nombreux, comme les appels à la haine des Juifs et leur boycott s’entendent de toutes parts— et surtout de la part des jeunes Palestiniens — on peut se demander comment on leur inculque la haine de l’autre.

Ceux qui ont vécu au sein des régimes totalitaires, dont certains se sont effondrés suffisamment récemment, gardent encore le souvenir de l’endoctrinement massif par le régime soviétique, par exemple des enfants. Cet endoctrinement commençait à l’école maternelle et se poursuivait sans relâche jusqu’au lycée. Il continuait au sein des établissements supérieurs avec le succès qu’on lui connaît. Ce régime est tombé vers la fin des années quatre-vingt-dix, entre autres, parce qu’il n’était pas fondé sur une haine originaire, la haine des origines, mais aussi parce qu’il s’est retourné contre son propre peuple. Or, la haine cultivée par les le régime palestinien à l’égard des Juifs et à l’égard de leur pays puise ses racines dans le texte fondateur de l’Islam. Cette haine de l’autre est présente depuis l’origine de l’existence du monde musulman[5]. Elle a créé un terreau fécond, le « background » nécessaire pour alimenter tous les domaines de la vie des Palestiniens. Tout commence avec la famille et continue à l’école. Tous les manuels utilisés dans les écoles palestiniens peuvent être considérés comme des bréviaires de la haine anti-juive à des degrés différents[6].

Plusieurs organismes indépendants se sont penchés sur l’étude des manuels scolaires palestiniens. Impact Se https://www.impact-se.org/, Georg Eckert Institute https://www.gei.de/en/.

Nous appuierons notre analyse sur le rapport détaillé présenté par Georg Eckert Institute for International Textbook Research. Report on Palestinian Textbooks. 2021.[7] Les recherches menées par cet institut ont été subventionnées par l’Union Européenne.

L’Institut Georg Eckert considère que les manuels scolaires jouent un rôle crucial dans la transmission des connaissances qu’une société juge appropriée pour enseigner aux jeunes générations, en particulier, lorsqu’il s’agit de sujets liés à la paix et aux conflits. Les chercheurs de cet organisme partent du principe que les manuels scolaires constituent également une sorte de media dominant parmi les jeunes, pour qui il s’agit souvent de leur seule lecture. Ils supposent que ces outils jouent un rôle dans la promotion de la haine, voire de la violence, ou, au contraire, dans la promotion de la paix et de la tolérance.

L’analyse des manuels est fondée sur une approche quantitative et qualitative, Les chapitres 2 à 4 présentent les résultats de l’analyse qualitative des principales matières enseignées dans les années 1-12 des écoles publiques générales et publiés entre 2017 et 2019.

Le rapport étant consultable en ligne, nous n’allons pas le reproduire ici. Le but est d’analyser quelques exemples significatifs pour montrer comment ces manuels fabriquent une histoire parallèle, une histoire revisitée et écrite afin d’effacer jusqu’au nom des Juifs et d’Israël. Je précise que la présente analyse est fondée sur la traduction proposée par les chercheurs de l’institut et que, par conséquent, la méconnaissance de l’arabe ne me permet pas de produire une analyse sémantique des termes arabes qui permettrait éventuellement de donner plus d’éclairage sur l’usage des termes problématiques. Je suis donc obligée d’interpréter les termes traduits en anglais.

Par ailleurs, le caractère  de cette publication ne permet pas une analyse détaillée de tous les exemples présentés dans le rapport. Un tel travail de recherche et d’analyse exige un format plus important. Ces quelques exemples pourront, néanmoins, donner à voir l’ampleur de l’endoctrinement et de de la propagande meurtrière, financées partiellement par des instances européennes[8].

  1. Israël et le peuple juif

Lors de l’examen des extraits de manuels scolaires relatifs au conflit israélo-palestinien, son histoire et la situation actuelle, il est frappant de constater que l’État d’Israël est rarement mentionné par son nom. Le plus souvent, les textes font référence à « l’occupation sioniste ».الاحتلا ل الصهيوني) , al- iḥtilāl aṣ-ṣuhyūnī) ou simplement « l’occupation ». الاحتلال) , al- iḥtilāl). Les institutions, l’armée et les organes de l’État israélien sont généralement décrits à l’aide de l’adjectif  » sioniste  » ( ,صهيوني ṣuhyūnī) et occasionnellement  » israélien « . Lorsque ‘Israël’ et ‘Israelien ‘إسرائيل) , isrāʾīl ; إسرائيلي , isrāʾīlī) sont utilisés (215 fois dans les manuels et guides de l’enseignant pour l’histoire et la géographie, la langue arabe, l’éducation islamique, les études sociales, les mathématiques et les sciences de la vie ), ils apparaissent le plus souvent dans le contexte d’un conflit et sont généralement associés à des termes liés au conflit tels que « occupation », « forces » ou « soldats ».

Le discours peut construire des réalités différentes moyennant le choix lexical, sémantique ou syntaxique, en utilisant les mots, qui, à force de répétition, se chargent de sens inédits. Les mutations sémantiques des mots permettent de créer de nouveaux référents et d’effacer l’histoire, en l’occurrence juive. Des disciplines comme l’histoire, la géographie, la langue arabe, l’éducation religieuse sont ainsi enseignées de manière à effacer toute présence juive sur la terre de Judée et de présenter les Juifs comme des envahisseurs étrangers. Comme dans toutes les constructions idéologiques, les propositions vraies se confondent avec des propositions fausses. Voir ci-dessous.

La Palestine n’est pas un pays, comme l’a bien montré J. Szlamowicz dans son texte fondamental sur l’invention de la Palestine[9], c’est une invention idéologique initiée par l’Union Soviétique et soutenue par les pays arabes. Szlamowicz rappelle la définition de cette zone géographique donnée en 1925 par Larousse.

« A titre de témoin de cette évolution sémantique, la notule du dictionnaire Larousse de 1925 pour le nom Palestine comprend l’indication suivante :

 

PALESTINE : contrée de la Syrie, entre la Phénicie au Nord, la mer Morte au Sud, la Méditerranée à l’Ouest, et le désert de Syrie à l’Est, arrosé par le Jourdain. C’est une bande de terre étroite, resserrée entre la mer le Liban, et parcourue par le Jourdain, qui s’y jette dans la mer Morte. C’est aujourd’hui un État juif sous le mandat de l’Angleterre ; 770.000 habitants. Capitale Jérusalem. »

 

Ces informations, pourtant historiquement exactes ne sont jamais enseignées dans les écoles palestiniennes, pas plus que dans les écoles européennes où la Palestine est aussi présentée comme un « pays » arabe. Sans méconnaître ou nier l’existence de l’Autorité palestinienne et d’une importante population arabo-musulmane, rappelons que ce qui s’appelle pays est un territoire d’une nation délimité par les frontières. Or, dans la définition citée ci-dessus, on voit qu’il s’agit de la nation arabe (Oumma) et que les Arabes palestiniens ne sont qu’une partie d’une entité englobante plus grande (Oumma). Pas un mot sur la présence juive.

Ce texte contient des informations mensongères. Les terres appelées « palestiniennes » en 1949 et attribuées aux Arabes palestiniens par le rédacteur de ce manuel ne le sont pas, car si une « Palestine » existait, elle était à l’époque mandataire et juive. En témoignent les journaux européens et américains de l’époque qui parlent de l’invasion arabe de la Palestine. Et que jamais aucun manuel palestinien ne citera ni montrera au risque de faire effondrer le mythe patiemment construit.

Ce n’est qu’après la défaite et l’humiliation des pays arabes par Israël lors de la guerre des Six Jours (1967), mettant fin au contrôle des Arabes de Cisjordanie par la Jordanie, qu’une identité palestinienne distincte a commencé à prendre forme. Même le commandant militaire de l’OLP, Zuhair Mushin, l’a admis : « Il n’y a pas de différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous partie de la même nation. » Le rêve d’un État palestinien, a-t-il admis, ne sont qu’« une nouvelle arme dans la lutte contre Israël »[10].

 

  1. Glorification officielle des meurtriers des Juifs

 

Le vieux précepte coranique « tuer le peuple pervers » est à l’honneur dans les manuels de langue arabe. Par exemple, un chapitre entier du manuel de langue arabe est consacré aux « shahidot »  (femmes martyres) et aux femmes terroristes. Le meurtre de l’ennemi, fût-il un enfant innocent, acquiert une double aura de prestige lorsqu’il est commis par une femme, qui incarne l’Oumma (la racine de ce mot est justement le mot arabe « mère », « oum »). Ses actions sont donc exemplaires.

L’une des meurtrières les plus connue dans l’histoire de la terreur palestinienne est Dalal Al Mugrabi. En 1978, Mughrabi et plusieurs autres assassins du Fatah ont détourné un bus et tué 38 civils, dont 13 enfants, et ont blessé plus de 70 autres personnes. Dans le manuel, « cette affaire héroïque » est présentée comme ayant eu lieu « au cœur des territoires occupés », alors qu’il se s’est produit au nord de Tel Aviv. A la glorification de la haine meurtrière antijuive s’ajoute un mensonge politico-territorial.

Les manuels palestiniens qui promeuvent la haine des Juifs avec une salutaire participation des femmes ne sont qu’une pièce dans le vaste programme d’endoctrinement des enfants et des adolescents. Les médias télévisuels donnent souvent la parole aux « intellectuelles » qui, en utilisant des genres de discours différents :

Voir ici, par exemple, l’émission avec la poétesse palestinienne Rihab Kanaan, qui incite les jeunes femmes à suivre l’exemple de Mugrabi.

https://www.youtube.com/watch?v=fpS4Ohndp-M

Dans cette émission, diffusée le 8 mars 2020 sur Al-Quds Al-Youm TV (Gaza – Jihad islamique) en l’honneur de la Journée internationale de la femme, la poétesse gazaouie Rihab Kanaan a fait l’éloge des femmes terroristes et kamikazes palestiniennes, notamment Dalal Mughrabi et Leila Khaled, qui avait participé au détournement du vol TWA 840 par le FPLP en 1969. Rihab Kanaan a fait l’éloge des femmes palestiniennes qui ont porté des « ceintures de mort] » dans l’espoir de libérer la Palestine [de Juifs], et elle a récité un poème qu’elle a écrit en l’honneur de Fadwa Hassan Ghanem, qui a commis un attentat suicide à la frontière entre Israël et le Liban en novembre 1990 : « Oh Fadwa, tu t’es décorée du sacrifice… Bénis soient tes vêtements de mariage, qui ont été dispersés avec les lambeaux de ton corps ». Kanaan a expliqué que Ghanem avait pris des photos en robe de mariée avant de procéder à l’opération afin que sa mère ait la joie de la voir en habits de mariage.

Telle est la doctrine officielle, enseignée à l’école palestinienne et subventionnée par l’Union Européenne qui ne peut ne pas être au courant de l’utilisation de l’argent alloué à l’Autorité Palestinienne.

En guise de conclusion

Pourquoi l’Europe garde-t-elle le silence sur l’enseignement de la haine ?

On peut donner plusieurs explications à ce phénomène d’indifférence aux appels à exterminer les Juifs :

  1. Les commissions européennesne sont pas en désaccord avec les enseignements palestiniens. On en trouve de nombreuses preuves factuelles dans les médias français. Souvenons-nous de cette adolescente palestinienne médiatique, fabriquée par les médias européens, Ahed Tamimi, qui profère de la propagande, en se contredisant à chaque mot, à l’antenne de France 24, mais cela n’a empêché l’animateur amadoué de montrer son assentiment complaisamment à chaque nouvelle « nous sommes victimes de l’occupation » ou « Je suis pour la résistance paisible par tous les moyens : jet de pierres, provocations, tirs s’il le faut ». Ou aux suggestions de chasser l’occupation de  » ses terres » : Tel-Aviv, Jaffa  et Jérusalem ». Tamimi pouvait ainsi déclarer aux spectateurs français que Hassan Nasrallah était un type admirable, car il appelait à l’éradication des Juifs et on ne pouvait que le soutenir. L’animateur rappelait toutefois, assez mollement qu’il s’agissait de l’homme qui dirige l’organisation terroriste Hezbollah, mais la jeune apprentie sorcière de la novlangue européenne — elle-même n’étant qu’une création des médias européens — rétorquait : « chacun est libre d’avoir son avis ». L’animateur se taisait devant cette leçon de pluralisme donnée par la jeune star montante du terrorisme « paisible ». Cet épisode illustre bien l’attitude des médias européens mainstream[11] aux appels de l’extermination des Juifs par les nouvelles figures du combat –les femmes. La cause est toujours la même, mais elle est affublée de nouveaux habits féministes, très en vogue en France, dans une Europe déclinante. C’est une exploitation habile du dogmatisme post-moderniste ambiant.

 

  1. On ira plus loin dans cette deuxième explication idéologique. Vu la participation active dans la subvention de la production scolaire palestinienne :

 

« The European Union, the PA’s largest single donor, has occasionally raised concerns about Palestinian incitement. Between 2008 and 2020, Brussels donated around $2.5 billion in direct budget support to the PA”[12].

 

Et vu le fait que les Palestiniens n’ont que faire de ces inquiétudes (concerns), en réimprimant toujours les mêmes manuels avec les mêmes appels à la haine, on peut conclure non pas à la lourdeur de la machine administrative européenne, mais à une opération de propagande soutenue par l’Europe, qui cette fois-ci souhaite participer à l’extermination des Juifs par contumace, tout en prononçant des discours pour la paix « au Proche Orient ». À peu près comme les fonctionnaires russes au temps de la signature du pacte Ribbentrop-Molotov.

[1] Taguieff, 1982, « L’antisionisme arabo-islamophile » [analyse d’un texte de Roger Garaudy], Sens, n° 11, novembre 1982, pp. 253-266.

[2] Sarfati, G.-E. (2021), Six leçons sur le sens commun, Paris, l’Harmattan, p. 82 « En effet, il ne suffit pas d’affirmer que l’être humain est un homo economicus au point de vue de la production et de la consommation économique, encore convient-il de rappeler que quelles que soient ses inscriptions domaniales, l’être humain est tendanciellement un homo credulus (souvent prompt à se muer en homo gregarius)-pré-adapté aux possibilités expressives de son aire culturelle, à souscrire au sens commun de son temps, et de surcroît à y souscrire en participant des dynamiques de discours qui concrétisent les horizons  d’attente de sa formation sociale ».

[3] Sarfati, G.-E. (2002 :78-79).

[4] La littérature sur cette question est très abondante, le lecteur curieux se rapportera aux ouvrages cités pour voir comment les générations entières étaient endoctrinées par de fausses informations sur ce mouvement.

[5] Nous renvoyons aux textes de Daniel Sibony et Shmuel Trigano, qui l’expliquent avec précision.

[6] LPHi info a publié un article le 7 septembre 2022 sur le fait que la tuerie de Munich est « présenté aux enfants palestiniens comme un évènement positif et légitime. Il est décrit comme épisode de résistance palestinien contre le sionisme ». Ces informations complètent celles traitées dans ce texte.

[7] https://www.gei.de/forschung/projekte/analyse-palaestinensischer-schulbuecher-paltex

[8]

[9] https://perditions-ideologiques.com/2020/06/19/linvention-politique-de-la-palestine-une-mystification-territoriale-denominative-et-cartographique/

[10] Wij zijn alleen Palestijn om politieke reden, Trouw, 31 March 1977

[11] Voir https://www.youtube.com/watch?v=N_yGoWSR3kw et https://infoequitable.org/author/camera-adaptation-francaise-infoequitable/

[12] https://www.timesofisrael.com/despite-eu-vow-to-end-incitement-palestinian-textbooks-remain-unaltered-report/

Yana Grinshpun est linguiste et analyste du discours. Elle est maître de conférences à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris III. Elle s’intéresse particulièrement à la construction et au fonctionnement des discours médiatiques, aux idéologies que ces discours véhiculent ainsi qu'à la manière dont se présentent les procédés argumentatifs dans les discours de propagande. Elle co-dirige l'axe "Nouvelles radicalités" au sein du Réseau de Recherche sur le Racisme et l'Antisémitisme (RRA).