La grande alyah des Juifs d’URSS a 30 ans. En une décennie, Israël a absorbé un million de nouveaux citoyens, qui n’ont pas seulement changé sa démographie. Les olim de l’ancien bloc soviétique ont apporté leurs diplômes, leur culture. Ils ont aidé Israël à se propulser au rang des économies développées, en contribuant à son essor technologique.
Mais certains d’entre eux ont découvert que l’on on pouvait être juif à la source, mais pas à l’arrivée. Environ un tiers de ces immigrants, juifs pour la Loi du Retour, ne le sont pas pour la loi juive. Ajouté à leur culture profondément laïque, le décalage s’est creusé avec le reste de la société israélienne. Leur poids démographique, qui se traduit en poids politique, influe aussi sur le sectorialisme qui caractérise de plus en plus le paysage d’Israël.